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GÉNÉRALITÉS L économie de la Nouvelle-Calédonie, terre de contrastes, nous offre un tableau où se côtoient des entreprises industrielles et de services de niveau international et des activités de production plus modestes tournées vers l autoconsommation ou le commerce local. Le tourisme n échappe pas à la règle, déployant un large éventail de structures allant des hôtels de grand standing aux hébergements en milieu traditionnel. L étroitesse du marché limitant les possibi- lités de production sur place, c est le sec- teur tertiaire (services et commerces) qui se taille la part du lion dans la création de richesse globale, devant l administration, le BTP, l industrie et l agriculture.
Grâce à sa ressource minière principale, le nickel, et aux activités qu elle génère, la balance commerciale du pays est bien meilleure que celle de l outre-mer français en général, avec un taux de recouvrement de 40 % environ ces dernières années. Cependant, la Nouvelle-Calédonie fait appel aux importations pour couvrir ses besoins dans différents domaines : éner- gie, matières premières, matériels divers, produits manufacturés et alimentaires. En outre, le marché international du nickel est fluctuant, ce qui provoque, d une année sur l autre, des disparités notables de la crois- sance dont la moyenne annuelle depuis 1998 se situe un peu au-dessus de 3 %.
Hors produits de la mine et de la métallurgie, le pays exporte des pro-
duits de la mer (crevettes, thons, holotu- ries...), de la viande de cerf, des squashs et des huiles essentielles.
L usine du Nord.
© G
T- NC
Contribution à la valeur ajoutée par secteur (2015)
Industrie du nickel 3 % Autres industries9 %
BTP 11 %
Commerces 12 %
Services46 %
Administration17 % Agriculture2 %
0
1
2
3
4
5
6
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
4,2 3,9 3 3
0,6
2,3
1,1 1,3 1,4
Sur la mine du Plateau, à Thio.
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ÉCONOMIE Les sommes sont données en francs CFP. Les chiffres sont les plus récents fournis par l ISEE, l IEOM, l INSEE et le FMI.